VOLVER

        Texte de la chanson du film de Pedro Almodovar:


VOLVER :
Yo adivino el parpadeo
de las luces que a lo lejos
van marcando mi retorno...
Son las mismas que alumbraron
con sus pálidos reflejos
hondas horas de dolor..

Y aunque no quise el regreso,
siempre se vuelve al primer amor..
La vieja calle donde el eco dijo
tuya es su vida, tuyo es su querer,
bajo el burlón mirar de las estrellas
que con indiferencia hoy me ven volver...

Volver... con la frente marchita,
las nieves del tiempo platearon mi sien...
Sentir... que es un soplo la vida,
que veinte años no es nada,
que febril la mirada, errante en las sombras,
te busca y te nombra.
Vivir... con el alma aferrada
a un dulce recuerdo
que lloro otra vez...

Tengo miedo del encuentro
con el pasado que vuelve
a enfrentarse con mi vida...
Tengo miedo de las noches
que pobladas de recuerdos
encadenan mi soñar...

Pero el viajero que huye
tarde o temprano detiene su andar...
Y aunque el olvido, que todo destruye,
haya matado mi vieja ilusión,
guardo escondida una esperanza humilde
que es toda la fortuna de mi corazón.

En voici la traduction libre de Jean-Marc Bellot :

Je devine le scintillement des lumières qui, au loin, signalent mon retour... Ce sont les mêmes qui éclairèrent les profondes heures de douleur..
Et bien que je n'aie pas voulu revenir, on retourne toujours à son premier amour.. La vieille rue où l'écho a dit : "Sa vie t'appartient, son amour t'appartient", sous le regard ironique des étoiles qui, aujourd'hui, avec indifférence, me voient revenir.
Revenir... avec le front ridé, les neiges du temps ont argenté/blanchi mes tempes... Sentir... que la vie est un souffle, que vingt ans ne sont rien, que, fébrile, le regard errant dans les ombres, te cherche et t'appelle. Vivre... l'âme chevillée au doux souvenir que je pleure à nouveau.
J'ai peur de la rencontre avec le passé qui vient en découdre avec ma vie... J'ai peur des nuits qui, peuplées de souvenirs, enchaînent mes songes...
Mais le voyageur qui fuit, tôt ou tard, retient son pas... Et bien que l'oubli, qui détruit tout, ait tué ma vieille illusion, je garde cachée une timide espérance. C'est là toute la richesse de mon coeur.

Le blog de Jean-Marc Bellot